On remarque souvent que les enfants présentant une dyscalculie de développement souffrent également de difficultés pour comprendre et raisonner sur l’espace. Ainsi, la compréhension de symboles comme “plus grand que” et “plus petit que” (“<” et “>”) ; le placement des chiffres dans une opération en colonne ; les notions de “nombres positifs” et “nombres négatifs” (-2 ; -9) demande obligatoirement des compétences dans la compréhension des concepts et du repérage spatial. Ainsi par exemple, l’enseignant n’hésitera pas à utiliser des analogies comme “les parts de gâteau” ou des “aires de rectangle” pour enseigner les fractions. Un enfant ayant des difficultés dans la compréhension de l’espace aura du mal avec ces analogies.
De même, la mémoire sera sollicitée pour que l’enfant apprenne et connaisse les faits arithmétiques comme les tables d’addition et de multiplication (“3 fois 1 égal 3 ; 3 fois 2 égal 6 ; 3 fois 3 égal 9”, etc.)
Ainsi, différents modèles théoriques démontrent que la majorité des erreurs de calcul sont dues à des difficultés d’attention ou d’impulsivité. L’enfant va par exemple se tromper de calcul, additionner au lieu de multiplier, oublier des retenues, décaler les colonnes…