Cette forme de Dyssynchronie touche les performances en psychomotricité, comparativement aux performances intellectuelles. Ici, l’enfant haut potentiel aura donc des performances au QI supérieures à la moyenne statistique de son âge, mais présentera en parallèle une certaine maladresse motrice pouvant s’apparenter à une Dyspraxie. Il pourra donc avoir des difficultés graphiques, du mal à écrire, comme si contrôler son écriture était impossible. Ainsi, elle sera parfois illisible, irrégulière, tremblante (évoquant une Dysgraphie), voire trop rapide ou beaucoup trop lente.
A contrario, l’enfant Dyssynchronique intelligence/psychomotricité aura d’excellentes capacités lors d’activités motrices qui l’enthousiasment et le motivent. Les activités nécessitant alors une motricité très fine pourront être bien réussies par exemple.
Ce sera donc, typiquement, l’enfant maladroit, qui écrit mal, mais qui réussit parfaitement et sans difficultés des maquettes compliquées.
Cette forme de Dyssynchronie impactera également la restitution des connaissances. Ainsi, l’enfant pourra avoir compris très rapidement une leçon ou trouver la solution à un problème, mais devra faire un vrai effort pour expliquer son raisonnement ou l’écrire.
Parallèlement, la Dyssynchronie interne touchera aussi l’affectivité. Cette immaturité affective sera source d’incompréhension pour les parents et l’entourage plus généralement. Très « intelligent », l’enfant Dyssynchronique pourra paraître comme particulièrement immature et anxieux face à certaines contraintes de la vie quotidienne. C’est donc le décalage entre une intelligence brillante et inexpérience affective qui sera ici observé.